25 avril

pour Myriam Suchet

je incertains matins

me lève au bord

du presque vide

et ne je vois

devant moi

que quelques us

tensiles et coutumes

de ménage

j’alors me

tourne

vers le crayonnage

de mon âge

mille mille et un

de mine coups de plomb

qui me ne dessinent

peut-être pas

ou ne me peut

dessinent être pas

7 avril

allier à la profondeur la

négligence au désespoir la

vitalité à la nuit sans fin

la Saint-Jean recoudre

l’adulte à l’enfant l’humain

à l’animal à la clarté

le chaos les ténèbres

et l’abîme au futur

le passé accorder l’être

à la chanterelle du néant

fiancer au masculin le fé

minin l’hésitant même et

multiple désobéir à l’unique

 

 

 

 

 

 

 

 

et j’aimerais avec les yeux

dont les bêtes me voient

me regarder aller

jusqu’à me penser même

et de nudité de silence

au cœur façonné me redire