Mois : avril 2020
25 avril
pour Myriam Suchet
je incertains matins
me lève au bord
du presque vide
et ne je vois
devant moi
que quelques us
tensiles et coutumes
de ménage
j’alors me
tourne
vers le crayonnage
de mon âge
mille mille et un
de mine coups de plomb
qui me ne dessinent
peut-être pas
ou ne me peut
dessinent être pas
Où le cœur ?
7 avril
allier à la profondeur la
négligence au désespoir la vitalité à la nuit sans fin la Saint-Jean recoudre l’adulte à l’enfant l’humain à l’animal à la clarté le chaos les ténèbres et l’abîme au futur le passé accorder l’être à la chanterelle du néant fiancer au masculin le fé minin l’hésitant même et multiple désobéir à l’unique
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et j’aimerais avec les yeux dont les bêtes me voient me regarder aller jusqu’à me penser même et de nudité de silence au cœur façonné me redire |