le matin du troisième jour on tenta de suspendre le processus de décomposition du corps politique en vain, l’atmosphère fétide était si lourde qu’aucun courant d’air frais ne parvenait à l’assainir, chacun entreprit alors de cultiver quelques jacinthes qu’il tenait sous son nez pour échapper à la pire puanteur qu’on eût connue depuis longtemps, la démocratie pourrissait, on s’habitua, dans les platanes que l’automne avait effeuillés les corneilles faisaient comme des trous noirs aux bords pointus