ce qu’écrivent les arbres la plupart de ceux
qui se nomment humains non solum n’y entendent rien sed etiam ne croient pas même que scribunt arbores ils ne voient pas non plus les chiens roux qui s’y élancent dans un bruissement de pelages ni les enfants qui font rouler là des taureaux chevauchés par des dieux androgynes entre les bêtes qui se rient du propre de l’homme ils ne soupçonnent pas la Cabbale des racines ni les psaumes de la canopée ils ne voient que les barreaux de la raison entre lesquels seuls quelques-uns passent la tête |
dans la lumière t’en visager puis te faire entre les pages de mon livre sécher |