s’effraie parfois des quelques vers qui lui viennent le matin, où se fait l’effet d’un promeneur qui marche en sifflotant vers la faille volcanique où rugit la catastrophe que ne manquera pas de produire la tension économique et sociale si elle est trop élevée pour pouvoir être supportée par un pays, par les plus pauvres de ce pays, plutôt, dont les réserves de confiance et de sérénité semblent bien basses, depuis un moment déjà qu’elles sont mises à l’épreuve de la violence, de l’injustice et du mépris
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me lève le premier dans les platanes me lave des traînées de mon sommeil dans la menthe de leur feuillage tente ma douleur d’oublier et de garder face au mur du monde l’incertaine précision de ma joie |