ce qui sans bruit fait défaut
se retire et soudain manque c’est le silence le silence du dedans celui qu’à mes j’entrebâillais lectures les textes dans les lieux bruyants pas n’entrent le silence le giron des mots premiers du poème l’ai perdu
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ne voir en moi que le petit employé de mon écriture qui chaque matin se rend au magasin pour effectuer ses livraisons c’est oublier que me tutoie presque le vide et que m’embrasse sans façon l’énormément peu
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