le petit désordre de mon bureau ne m’appartenait pas tout à fait
celui de ma vie non plus
d’autres mains que les miennes y désœuvraient
vives et imprécises comme d’enfants
mon regard s’y posait d’abord
à la manière des oiseaux
puis perdait de son acuité et la certitude que la vérité
quelque chose qu’à défaut je nomme vérité
lui était accessible
j’avais alors les yeux de ceux
qui devant une tombe savent que c’est au-delà
des fleurs et de la pierre
que cela se tient
qui se défait