il arrive que le couteau
d’une main soudaine
cherche l’autre
et la trouve
et que ça saigne
je suis je sais la bête
dont le nom nul ne connaît
ni le cœur ni l’être
ni de la mort le venir
et même ceci lisant
ne connaîtra la vie
qu’elle vit n’est pas
la sienne esseulée
celle que j’écris