sur le boulevard les pages des marronniers roussissent les premières et de leur fouillis sans éclat tombent les fruits dont la bogue se fend dans le choc avec le sol, libérant pour quelques instants car vite il ternit l’œil brillant que porte sur le monde le marron nouveau, puis flambe le grand ouvrage frémissant des platanes, du moins ce qu’en ont laissé les touffeurs et les grêles de l’été qui ont précocement jonché les trottoirs de feuilles vivantes |
les mots liaient les jours les tissaient même si bien qu’on s’en enveloppait avec volupté |