accablés d’occupations quotidiennes qu’ils n’avaient pour la plupart pas choisies et dont la nécessité parfois leur semblait douteuse ou dont il leur arrivait même de penser fugitivement qu’elles les soumettaient comme on dit d’une armée d’occupation, sans que pour autant ils prissent le risque de s’en libérer, figés qu’ils étaient dans la graisse de l’habitude et de la résignation, plus rien de joyeux ne leur venait, rien de léger, pas un coquelicot, pas un papillon, pas un merle n’égayait plus ce qu’il leur restait de paysage |
du grand poème fracassé se couper aux tessons |