et dans les verticales invisibles des sentiments | ||
à l’arrêt
avant la coulée se tient la possibilité de rien ou du poème une envolée parfois suivie d’un coup de feu |
ce qui me tient à cœur lorsque je lis, ce n’est pas de comprendre et d’ailleurs, souvent, je me satisfais très bien d’une certaine bêtise, mais d’être à l’écoute des mots que touchent et réveillent en moi ceux que je lis, un peu comme il arrive dans des contes, qu’un personnage par un baiser en ranime un autre, tombé depuis longtemps sous l’effet d’un mauvais sort en léthargie : alors, lire ne compte plus, seul écrire importe |