s’entourent d’un fracas de chairs et de couleurs
disparaissant
humains
joyeux
insouciants des lendemains algorithmiques
où plus ne leur appartiendront leur vi
sage
22 juin
De côté
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s’entourent d’un fracas de chairs et de couleurs
disparaissant
humains
joyeux
insouciants des lendemains algorithmiques
où plus ne leur appartiendront leur vi
sage
et partout mener grand dire pour
l’invisible entrevoir éclairer
le passé déchaîner le regard
pour le monstre le réfléchir
pour catapenser la strophe
nommer le noir à
l’enfant le bleu verser l’amour le
délester déposer dans le
cercueil le corps aimé détesté
illuminer de l’intérieur
le ventre et rendre
à ceux qui se noient
la mer même
respirable
noue la douleur au cou de la joie
comme ferais d’une cravate en soie
mais tant que peux serre penche-toi
et par l’ouverture vois vois vois
les heures les meilleures
la pluie d’aube
les premiers chuchotements des couleurs
la source obscure du poème
et sa lumière
je te les donne
un jour je ne les aurai plus